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Département Sciences de l’Education et
de la Formation au 116, boulevard Béranger, à Tours
Le 28 mai 2005 de 10h à 12h 30
A l'initiative de l'association "Histoires
de vie Grand Ouest
et de la jeune équipe : "Dynamique et enjeux de la diversité"
Présentation de l'ouvrage
"Habiter la terre" : Ecoformation terrestre pour une conscience
planétaire"par les coordinateurs et auteurs
Coord. par Gaston Pineau, Dominique Bachelart, Dominique
Cottereau, Anne Moneyron. Préfaces de Michel Lussault, Jean-Paul
Deléage et Denis Chartier. Ed. l'Harmattan, 2005
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La présentation de ce livre est réalisée par Gaston
PINEAU et Dominique BACHELART en cette matinée du 28 mai 2005.
Face à un public important et attentif, ces coordonnateurs de
cet ouvrage avec Dominique COTTEREAU et Anne MONEYRON évoquent
les multiples éléments que ce livre dégage.
Comment se forme t-on à la mondialité
qui indique la notion d’appartenance terrestre ?
Comment construisons-nous notre sentiment d’appartenance
avec l’environnement ? Sur quelles relations, avec quoi, avec
qui ?
Y-a-t-il une méthodologie de l’histoire
spatiale et de quelle façon l’identifier ?
Est-il envisageable de nommer les espaces, leur donner
du sens, les quantifier car ils sont nombreux ?
Comment construire notre espace avec les multiples
déplacements que chaque acteur peut entreprendre mais aussi les
sédentarisations que nous pouvons connaître ? Comment se
structure la relation au monde (le monde extériorisé au
sujet / le monde en interrelation avec le sujet) ?
« HABITER LA TERRE » interroge la notion
de trajectoire, d’appartenance à un lieu et à un
ailleurs, de son appropriation, de la manière de se projeter
dans l’environnement. Ainsi, il présente qu’ «
apprendre à habiter la terre ressort comme l’objectif unificateur
d’une écoformation terrestre, à portée de
chacun et à la grandeur du monde. ».
Livre dense, intense, « HABITER LA TERRE »
est issue d’une démarche de réflexion engagée
depuis 1997 sur ce thème par l’ensemble des auteurs. Cet
ouvrage s’inscrit dans la continuité des livres présentant
en 1992 « De l’air ! Essai sur l’écoformation
» et en 2001 « Les eaux écoformatrices ».
Deux préfaces, une introduction et quatre parties
présentent et développent les textes des 18 auteurs. Chaque
partie - Terre matière ; Terre symbole ; La Terre, territoire
à vivre et à partager ; La Terre, planète à
ménager - sont constitués soit de trois ou de quatre chapitres.
Le dernier de ceux-ci écrit par Moacir Gadotti (Pour une écopédagogie
planétaire coopérative et une éducation du futur)
peut également être lu comme une conclusion engageant le
lecteur sur une nouvelle réflexion à mener à propos
de la terre. Ainsi, ce professeur de l’Université de Sao
Paulo, directeur de l’Institut Paulo Freire écrit, page
270, que « nous assistons aujourd’hui à la naissance
du citoyen planétaire. Nous ne pouvons pas encore imaginer toutes
les conséquences de cet événement singulier. (-)
Que pouvons nous faire d’ores et déjà ? Nous pouvons
nous interroger profondément sur les paradigmes qui nous ont
orientés jusqu’à aujourd’hui et essayer la
vie d’un nouveau paradigme qu’est la Terre vue comme une
unique communauté. Et continuer à marcher ensemble, pour
que nous puissions arriver »là-bas », à temps.
»
Avec le concours d’un tableau en début
de chaque partie, sont présentés l’auteur, le titre,
la terre explorée et le type de relation, la posture méthodologique
et épistémologique ainsi que l’approche éducative
qui sont développés dans les pages suivantes. Ce tableau
offre un avant-goût du contenu des développements fort
riches en réflexions et en présentation des apprentissages
terrestres que les auteurs ont réalisés.
Michel Lusseault dans sa préface nous rappelle
qu’« habiter le Monde sans le rendre pour d’autres,
pour tous les autres, et pour soi-même parmi eux, inhabitable,
tel est l’enjeu de l’action individuelle et donc collective
contemporaine. ». Le président de l’Université
réinterroge également le concept d’habiter.
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